4 particularités de Jésus dans Matthieu 9

Nous voyons dans ce chapitre Jésus enseigner des choses à des personnes en particulier ; nous verrons d’abord les pharisiens puis les disciples de Jean. Ce sont des personnes qui observaient sa manière de vivre, de parler et qui s’interrogeaient sur son attitude, son enseignement et donc plus largement sur sa personne. Dans ce passage, le Seigneur va enseigner ces personnes et se présenter à elles selon 4 particularités différentes. Et dans ce même chapitre, en relation avec ces 4 particularités, nous voyons Jésus accomplir 4 miracles. J’aimerais que nous lisions ce chapitre 9 de Matthieu dans son intégralité et que nous mettions en parallèle ces enseignements et ces miracles de Jésus et voir ce qu’ils nous enseignent de sa personne, mais surtout comprendre, à travers eux, ce que le Seigneur a accompli dans la vie des croyants.

Car c’est bien le but : connaître qui est Jésus et à travers cette connaissance également comprendre ce qu’il a accompli dans nos vies. Car c’est sur la base de cet accomplissement qu’il va continuer à travailler en nous. Travaillant en nous il nous attire à lui et nous donne une perspective. Bien entendu les guérisons physiques accomplies par Jésus ont toute leur importance pour les personnes qui les ont reçues, mais à travers elles le Seigneur a voulu se révéler d’une manière particulière à elles et les amener dans une projection de vie avec lui. Nous voulons ensemble chercher à comprendre la symbolique et l’enseignement derrière la guérison physique.

Commençons pas lire les premiers versets de ce chapitre, les versets 1 à 9 (cliquez pour lire le passage)

« Jésus, étant monté dans une barque, traversa la mer, et alla dans sa ville. Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d’eux: Cet homme blasphème. Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos coeurs? Car, lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. Quand la foule vit cela, elle fut saisie de crainte, et elle glorifia Dieu, qui a donné aux hommes un tel pouvoir. De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit: Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit. »

Nous pouvons considérer ce passage comme une introduction à ce qui va suivre. Jésus est celui qui pardonne les péchés, il est le seul à avoir le pouvoir de pardonner les péchés. Mais il est aussi celui qui nous dit « maintenant que tes péchés sont pardonnés, lève-toi et marche ». Et comme à Matthieu il nous dit « suis-moi ». Et pourquoi nous dit-il « suis-moi » ? Parce qu’il nous en a donné la capacité. Croyez-vous que Jésus vous a donné la capacité de marcher à sa suite ? Nous pouvons dire cela sans orgueil car notre foi est en ce qu’il a accompli et notre espérance en ce qu’il a promis de nous garder en lui. 

Commençons maintenant notre lecture avec les versets 10 à 13 et voyons cette première particularité de Jésus comme médecin (cliquez pour lire le passage)

« Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie? Ce que Jésus ayant entendu, il dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Jésus se présente ici comme un médecin ; il est celui qui guérit. Mais il y a une maladie dont lui seul peut guérir et cette maladie est le péché. Si vous avez accepté Jésus comme sauveur de vos vies vous êtes passés de la mort spirituelle à la vie ! Si vous êtes sauvés vous ne pouvez pas dire que Jésus ne vous a jamais guéri, vous avez reçu la plus grande des guérisons étant la vie éternelle qui consiste en la libération de la condamnation du péché.  

« Si vous êtes sauvés vous ne pouvez pas dire que Jésus ne vous a jamais guéri, vous avez reçu la plus grande des guérisons »

Le miracle que nous voulons voir est celui de la femme à la perte de sang. Ce n’est pas la première rencontre que Jésus fait dans ce passage, mais c’est bien la première personne qu’il va guérir. La perte de sang faisait que cette femme était déclarée impure. Tout ce qu’elle touchait devenait impur et tout ceux qui connaissaient cela chez elle devaient se tenir à l’écart d’elle. Cela devait avoir des conséquences énormes dans son corps, mais aussi dans son âme, sur sa vie en société. 

Les évangiles de Marc et de Luc nous disent que cette femme avait dépensé tout son bien chez les médecins. Marc 5.26 : « Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant ». Non seulement elle souffrait de son mal, mais les médecins n’ont rien pu faire pour elle et les choses allaient de mal en pis. N’est-ce pas l’œuvre du péché dans nos vies ? Aller de mal en pis ?! Pour que cela change il faut que celui qui a le pouvoir sur le péché intervienne et change le cours de nos vies. 

Récemment j’ai découvert un chant que j’aime beaucoup qui dit que Jésus a changé le sort de ceux qui croient en lui. Qui parmi nous peut dire que Jésus a changé le cours de sa vie ? C’est ce que va faire Jésus avec cette femme en la guérissant ! « Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie ». Les évangiles de Marc et Luc vont traduire « ta foi t’as sauvée ». Le mot grec employé est « sōzō » et ce mot va en effet plus loin que la « simple » guérison physique, mais comprend l’idée de salut dans le sens d’être préservé de la destruction, dans son corps mais aussi spirituellement.

2 Corinthiens 2.15 dit que « Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent » : ceux qui sont sauvés, qui sont sur le chemin du salut en comparaison à ceux qui périssent, qui sont sur le chemin de la destruction. Nous sommes en chemin et « sōzō » nous projette dans une œuvre de guérison, dans son sens large, que le Seigneur désire compléter dans nos vies en opposition à une œuvre de destruction qui va de mal en pis.

Peut-être me diras-tu « je souffre toujours dans mon corps, je ne suis pas guéri » et je l’entends. La dernière chose que Jésus accomplira pour compléter notre guérison est la rédemption de notre corps. Les premiers apôtres avaient également dans leur corps des infirmités avec lesquelles ils devaient composer. Et eux aussi regardaient la promesse de la rédemption complète à venir (Philippiens 3.21). Nous avons reçu en Christ une guérison complète, mais il est vrai qu’elle se réalise concrètement de manière progressive. 

Nous n’allons pas développer cela, mais dans l’évangile de Marc nous voyons que Jésus fait 3 promesses à cette femme : le salut, la paix (la sécurité, le repos) et la restauration complète : par rapport à son mal physique oui, mais symboliquement par rapport à la vérité – à travers son salut, Jésus a placé cette femme dans la vérité. Et être placé dans la vérité signifie être placé dans un chemin nouveau avec une direction nouvelle et une finalité nouvelle qui est l’éternité avec lui. C’est une belle promesse et sa promesse est la vérité ! Gloire à Dieu !

Voyons maintenant la deuxième particularité de Jésus que nous rapporte ce passage en lisant les versets 14 et 15, il s’agit de Jésus l’époux (cliquez pour lire le passage)

« Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent : Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point ? Jésus leur répondit : Les amis de l’époux peuvent-ils s’affliger pendant que l’époux est avec eux ? Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. »

Nous n’allons pas parler du jeûne, ce n’est pas le but de ce message. Ce que nous voulons voir est que là où est l’époux il y a de la joie ! Jésus en tant qu’époux apporte de la joie et nous, en tant que fiancée, en toutes logiques nous nous réjouissons de la présence de l’époux. Notre cœur et notre attention sont tournés vers l’époux dont la présence réjoui notre cœur. Parce que l’inverse est vrai, Jésus en tant qu’époux se réjoui à s’approcher de sa fiancé ; son cœur et son attention sont tournés vers elle et il se réjoui de la voir en chemin vers lui.

La jeune fille dont il est parlé ici avait 12 ans, nous voyons cela dans Marc 5.41, 42 : « Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie: Jeune fille, lève-toi, je te le dis. Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement ». 

A l’époque de Jésus les jeunes filles juives étaient fiancées entre 12 et 14 ans ce qui est très jeune pour nous, dans nos sociétés actuelles et effectivement c’est très jeune. Mais les femmes à l’époque de Jésus n’avaient pas une condition très enviable. Tout n’a pas évolué pour le mieux dans ce monde, mais tout n’a pas évolué pour le pire non plus, surtout pour les femmes. Même si dans certains pays certaines très jeunes filles sont encore promises à des hommes bien plus âgés avec qui elles ne veulent pas être. Mais là où je veux en venir, et vous avez compris le parallèle, est que cette jeune fille était en âge de se fiancer. 

Les gens qui étaient dans la maison n’étaient pas en train de se réjouir, au contraire ils pleuraient et se lamentaient à grands cris et les musiques que l’on entendait étaient des musiques funèbres parce qu’ils regardaient cette jeune fille comme morte. Mais comme cette jeune fille, de mort que nous étions, nous avons été ressuscités et comme cette jeune fille le Seigneur nous appelle à nous lever et à marcher. La fiancée n’est pas seulement ressuscitée, elle se lève et marche. « Aussitôt » ! Ce n’est pas le lendemain, c’est dans l’instant ! La fiancée se tient prête et se prépare, elle est en mouvement. Mais elle n’est pas en mouvement parce qu’elle est obligée ou dans la crainte, dans la peur, dans la condamnation ; bien au contraire, est en mouvement dans la paix, dans la joie car elle va rejoindre son fiancé. 

Pour comprendre et vivre cela il nous faut comprendre comment Jésus nous regarde. Le Seigneur ne nous regarde pas avec un visage dur, sévère ; il ne nous regarde pas comme méprisable, non aimable, bien au contraire. Vous savez, Jésus n’aurait jamais dû toucher cette jeune fille car celui qui touchait un mort était, selon la loi, déclaré impur pendant une semaine (Nombres 19.11). Mais Jésus ne nous regarde pas impur, il nous prend la main et nous relève, il nous dit une parole de vie comme il a fait pour cette jeune fille.

Personne ne devrait se regarder comme indigne de faire partie de l’épouse de Christ. Cela regarde ton Seigneur dans sa relation avec toi et personne d’autre. Mais comme pour le serviteur, je pense aux paroles de Paul : « S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » (Romains 14.4). Comptons sur Jésus, encore davantage confions-nous en lui car notre espérance est en lui. Et sa volonté est de nous préparer pour sa venue.

« Personne ne devrait se regarder comme indigne de faire partie de l’épouse de Christ »

Personne ne devrait se regarder comme indigne de faire partie de l’épouse de Christ. Cela regarde ton Seigneur dans sa relation avec toi et personne d’autre. Mais comme pour le serviteur, je pense aux paroles de Paul : « S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » (Romains 14.4). Comptons sur Jésus, encore davantage confions-nous en lui car notre espérance est en lui. Et sa volonté est de nous préparer pour sa venue.

Voyons maintenant au verset 16 Jésus le tailleur (cliquez pour lire le passage)

« Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l’habit, et la déchirure serait pire. »

Que fait un tailleur ? Il créé des vêtements sur mesure. Jésus nous a revêtu chacun d’entre nous d’un habit nouveau, un habit spécialement confectionné pour chacun d’entre nous personnellement. Et chacun d’entre nous est placé dans la vie nouvelle avec ce nouvel habit. Ce n’est pas un simple rafistolage que Jésus a fait avec nos vies, il nous a donné une nouvelle vie. 

2 Corinthiens 5.17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles ». 

Cela signifie que pour aller au bout de cette nouvelle destinée que Dieu nous a donnée, il nous a donné une nouvelle façon de penser, de nous projeter, un désir de lui plaire, de lui être agréable, de le chercher ; un désir de nous fortifier dans la vie qu’il nous a donnée, de chercher sa volonté. Toutes ces choses viennent de Dieu, de cette vie nouvelle qu’il nous a donnée. Et cela ne vient pas de nous, mais de lui. Et c’est la joie du salut dont nous avons parlé juste avant, l’amour que nous portons à Christ en réponse à son amour que nous avons rencontré qui nous motive dans notre marche.

Vous me direz, ma façon de penser, de raisonner, ma motivation ne sont pas toujours au mieux de notre forme. C’est vrai, nous ne sommes pas toujours au top, mais le simple fait d’en prendre conscience est la preuve qu’il a mis en nous cette vie nouvelle et qu’il nous appelle à continuer à persévérer avec lui. Les deux aveugles qui ont suivi Jésus passaient leur temps à marcher dans les ténèbres. Imaginez la persévérance de ces deux hommes pour suivre Jésus ; le Seigneur ne s’est pas arrêté jusqu’à ce qu’il soit entré dans la maison et c’est seulement à ce moment-là qu’il va leur adresser la parole : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? »

« Avoir conscience que nous ne sommes pas toujours au mieux de notre forme est la preuve que nous avons en nous la vie nouvelle »

Croyons-nous également que Jésus peut nous aider dans notre difficulté ? Je ne dis pas qu’il va répondre à toutes nos prières comme nous l’attendons, mais croyons-nous qu’il veut et qu’il peut nous aider dans la difficulté que nous connaissons ? Comme ces deux aveugles qui ont été jusqu’au bout, n’abandonnons pas notre espérance, mais continuons à nous appuyer sur lui et à nous attendre à lui. Le miracle s’est produit dans la maison et pour nous nous sommes entrés dans sa maison alors demeurons près de lui dans sa maison et continuons à nous attendre à lui. 

Romains 14.8 : « Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur ». 

Voilà ce que dit la vie nouvelle ! Tout est au Seigneur ! Forcément cela passe par des moments plus compliqués, mais comme Jésus a entendu chacun des cris de ces deux aveugles, ne doutons pas qu’il entend également chacun de nos cris les plus forts comme des soupirs les plus doux ; il connaît tout. C’est dans sa maison que les cris se sont tuent et qu’ils ont pu recevoir secours dans leur détresse alors restons auprès de lui.

Finissons maintenant avec le verset 17 et voyons Jésus le maître de la vigne (cliquez pour lire le passage)

« On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent. »

Jésus nous parle ici d’outres neuves, un contenant nouveau et nous avons vu juste avant ce contenant, c’est chacun d’entre nous avec ce nouvel habit. Mais ce passage nous parle aussi de vin nouveau. Qu’est-ce que ce vin nouveau ? Ce vin nouveau c’est son enseignement et son enseignement est en rapport avec cette vie nouvelle qu’il nous a donnée. Et cette vie nouvelle, nous l’avons vu, nous appelle à de nouveaux schémas de vie, une nouvelle direction, une nouvelle compréhension, etc.

Je suis assez marqué de lire que les deux se préservent, le contenant comme le contenu. Parfois nous faisons un peu des mix ; des mix entre la loi et la grâce, entre nos propres idées et la façon dont le Seigneur souhaiterait que nous pensions. Pierre va même jusqu’à dire que nous pouvons tordre le sens des Écritures pour notre propre ruine (2 Pierre 3.16). Bien entendu il n’est pas parlé ici de la perte du salut, mais du fait que mal comprendre ce que le Seigneur veut nous enseigner peut nous entraîner dans des chemins, des raisonnements qui ne nous sont pas profitables. Il n’y a plus aucune condamnation en Christ ; plus de crainte, plus de peur, plus d’obligation, mais une vie nouvelle que le Seigneur désire développer en chacun d’entre nous et dans laquelle il désire nous voir croître et marcher. 

Après le miracle des aveugles qui recouvrent la vue, nous voyons celui du démoniaque muet : après avoir ouvert nos yeux, le Seigneur désire ouvrir notre bouche. Chacun d’entre nous a des choses à dire de la part du Seigneur, chacun peut partager ce que le Seigneur lui donne, ce qu’il découvre en Christ de cette vie que le Seigneur lui a donnée et continue à lui donner. Nous avons tous des choses à dire ! Ça n’est pas réservé qu’à ceux qui sont placés devant dans les réunions et qu’on entend régulièrement. Je suis persuadé qu’il y a des gens qui ne prêchent jamais et qui pourtant ont des choses extraordinaires à raconter. Parce qu’ils se maintiennent dans la vérité et qu’il prennent soin de cette vie que le Seigneur leur a donnée ; vie qu’ils entretiennent. 

« Après avoir ouvert nos yeux, Dieu désire ouvrir notre bouche »

Après le miracle des aveugles qui recouvrent la vue, nous voyons celui du démoniaque muet : après avoir ouvert nos yeux, Dieu désire ouvrir notre bouche. Chacun d’entre nous a des choses à dire, chacun peut partager ce qu’il découvre en Christ de cette vie donnée et qu’il continue à lui donner. Nous avons tous des choses à partager ! Cela n’est pas réservé qu’à ceux qui sont placés devant dans les réunions et qu’on entend régulièrement. Je suis persuadé qu’il y a des gens qui ne prêchent jamais et qui pourtant ont des choses extraordinaires à raconter. Parce qu’ils sont placés dans la vérité et qu’ils portent en eux la parole de vie. 

En Matthieu 20 nous voyons le maître de la vigne qui est également appelé le maître de la maison et à la fin de Matthieu 9 nous voyons le maître de la moisson. Le maître de la moisson c’est en rapport avec l’évangélisation ; tout ce passage est une œuvre d’évangélisation présentant la vie nouvelle en Christ. Mais le maître de la maison et de la vigne c’est tout type de témoignage que nous pouvons trouver dans sa maison. Nous sommes sa vigne, nous sommes sa maison et le Seigneur veut agir en chacun d’entre nous et nous utiliser chacun d’entre nous pour annoncer aux autres ce qu’il nous révèle en lui. 

Si vous voyez que cette vie diminue en vous, je souhaite vous encourager à renouveler ce qu’il a déposé en vous. Parce qu’il a déposé en vous sa vie selon ce que nous venons de voir. Et si vous vous êtes arrêté de marcher vous pouvez à nouveau vous tourner vers lui et reprendre cette marche ; parce que le Seigneur ne se lassera jamais de reprendre la marche avec vous. Bien au contraire, c’est son désir le plus intime, le plus profond.

Voyons maintenant un schéma récapitulatif de ce que nous avons dit :

JésusMiracleBénédiction
Le médecinLa femme à la perte de sang guérie de son malLa guérison (restauration)
L’épouxLa jeune fille ressuscitéeLa joie du salut
Le tailleurLes deux aveugles aux yeux ouvertsUne nouvelle façon de fonctionner
Le maître de la vigneLe démoniaque muet délivré qui retrouve la paroleUn nouveau maître et un nouveau service 

Finissons maintenant en lisant encore quelques versets :

1 Pierre 2.24 : « lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris ». Le mot « guéris » signifie également être rendu complet, restauré dans un état parfait ; être libéré des erreurs et des péchés, être amené au salut. 

Psaumes 51.12 : « Rends-moi la joie de ton salut » Quand nous perdons la joie, demandons à l’époux de nous aider à la retrouver 

Romains 12.2 : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » Le démoniaque que nous avons vu était sous l’emprise d’un maître qui dominait sur lui. Il appartenait à Satan dont l’un des émissaires le soumettait à sa volonté. Mais le Seigneur l’a délivré des mains de Satan et est devenu son maître. N’oublions pas que Jésus nous a arrachés des mains de Satan et qu’aujourd’hui nous lui appartenons.

Louons le Seigneur pour ses actes merveilleux en notre faveur ! Que le Seigneur Jésus vous bénisse !