Qu’a écrit Jésus sur la terre quand les scribes et les pharisiens ont amené prêt de lui la femme surprise en adultère ?
Certainement autre chose que ce qui était écrit dans la loi, dans la pierre, qui était gravé, figé et qui la condamnait. Loi, pierre et coeurs de pierre vers quoi les scribes et les pharisiens le dirigeaient. Mais au lieu de s’élever il s’abaissa…
Il n’est pas important de savoir ce qu’a écrit Jésus à ce moment-là car son doigt a inscrit quelque chose de nouveau dans la vie de cette femme. Quelque chose qui n’était pas inéluctable, qui ne la condamnait pas mais qui la recevait et la projetait vers un nouvel horizon dans lequel elle était pleinement aimée et acceptée précisément là où elle en était dans sa vie, précisément là où la loi pointait une faille.
Cette écriture ne peut pas être figée car elle tient compte des perturbations, des secousses, des bouleversements que notre vie rencontre pour à nouveau écrire et entendre celui qui s’est abaissé nous dire : Je suis encore avec toi, de ton côté, « je ne te condamne pas… va, et ne pèche plus… »
J’aime tellement ce Jésus pour qui et avec qui rien n’est jamais terminé.
« Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5.20)