De la stérilité à la fécondité : Sara, Rebecca et Rachel

Notre vie peut parfois nous paraître stérile dans certains domaines et je dirais que bien des chrétiens rencontrent des temps ou des domaines de leurs vies dans lesquelles ils ont l’impression d’être stériles. Il y a des choses qui peuvent ne pas se mettre en place et nous pouvons nous demander pourquoi. Nous pouvons raisonner et nous poser plein de questions sans que cela ne change la situation. Et cela peut engendrer beaucoup de frustrations et de peines.

Proverbes 13.12 dit : « Un espoir différé rend le coeur malade, Mais un désir accompli est un arbre de vie ». Le même chapitre au verset 19 nous dit quant à lui : « Un désir accompli est doux à l’âme, Mais s’éloigner du mal fait horreur aux insensés ». Est-ce qu’une situation stérile dans nos vies est forcément due à un péché ? Je ne crois pas. Au sein d’une situation stérile le Seigneur désire nous encourager et c’est une situation de vie de laquelle nous avons besoin d’apprendre quelque chose ; certainement car il y a une souffrance, mais cela n’est pas forcément dû à un péché. Abraham et Sara ont mis beaucoup de temps avant d’avoir Isaac. Était-ce dû à un péché ? Non ! Ils n’avaient rien fait de mal pour subir cette situation. Cette stérilité les a par contre amenés à s’égarer de la volonté de Dieu lorsque, sur les conseils de sa femme Sara, Abraham va s’approcher d’Agar. Cela a eu des conséquences, mais cela n’a pas changé la fidélité de Dieu quant à sa promesse. Dieu a visé un but dans leur vie et il va utiliser cette situation de stérilité à cette fin. Hébreux 6.15 : « Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse » ; Hébreux 11.11 : « C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse ». Nous voyons bien là la finalité de l’apprentissage que le Seigneur recherchait dans leur vie ; la croissance d’une foi ferme en leur Dieu !

Abraham, Isaac et Jacob, les 3 patriarches, représentent symboliquement le fondement de l’alliance de Dieu faite avec Israël et vous savez que nous pouvons faire un parallèle entre ces 3 patriarches et ce fondement que sont la foi, l’espérance et l’amour dans la grâce (1 Corinthiens 13.13). Sara, Rebecca et Rachel étaient toutes trois stériles et Dieu va intervenir dans leur vie à toutes trois et leur donner une postérité. Il va faire que leur vie va passer de la stérilité à la fructification et à travers sa grâce c’est également ce que Dieu veut faire dans nos vies. Il nous a placés dans son alliance de grâce afin que nous portions du fruit. Comment ? Par la semence de cette grâce déposée en nous. Car le désir du Seigneur et son œuvre est que cette semence croisse et porte en nous du fruit. C’est une œuvre spirituelle avant toute autre chose ! J’aimerais que nous regardions les situations de Sara, Rebecca et Rachel et comment elles sont passées de la stérilité à la fructification. Pour les trois, les situations sont différentes et Dieu va agir différemment et lui-même va révéler quelque chose de différent de sa personne.


1- Commençons par Abraham et Sara. 
Genèse 21.1, 2 : « L’Éternel se souvint de ce qu’il avait dit à Sara, et l’Éternel accomplit pour Sara ce qu’il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé ». 

Bien des années en arrière Dieu avait parlé à Abraham et lui avait assuré avoir un fils. Promesse qu’il lui a rappelée plusieurs fois jusqu’à l’année précédent la naissance d’Isaac. Genèse 17.21 : « J’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque-ci de l’année prochaine ». Donc Abraham et Sara avaient reçu une parole de la part de Dieu et il a travaillé dans leur vie avec cette parole qu’ils ont reçu. Nous savons qu’Abraham et Sara ont eu leur fils dans leur vieillesse alors qu’ils n’étaient humainement, biologiquement plus en mesure d’en voir un. Et Dieu a bien entendu attendu ce temps particulier car il désirait qu’ils dépendent totalement de lui, de sa capacité à accomplir sa promesse. Ça ne pouvait plus dépendre d’une quelconque manière d’Abraham et Sara. Dieu a suscité la foi chez Abraham et Sara à travers sa parole et il l’a amenée au bout de ce qu’il recherchait. Jésus est « le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12.2) ; il initie la foi dans nos vies et la mène à son plein développement. Mais ce que nous souhaitions surtout mettre en évidence à travers l’exemple d’Abraham et Sara est que Dieu a un temps. Dieu avait un temps fixé, arrêté de sa part pour accomplir sa promesse et rien ne pouvait changer ce temps fixé par lui-même. 

Abraham et Sara ont certainement prié Dieu plein de fois pour qu’il agisse dans leur vie et permette à Sara d’enfanter. Certainement il y a eu des périodes où ils se sont irrités, ont été énervés, ont été abattus ; ils ont douté de la parole de Dieu plusieurs fois, notamment dans cette histoire d’Ismaël. Mais rien, rien, rien de tout cela ne pouvait changer le temps fixé par Dieu. Car Dieu avait un but et sa priorité était de rechercher ce but dans leur vie. Cela nous parle du plan de Dieu, de la volonté de Dieu et de sa souveraineté. Dieu est maître et souverain ; il fait ce qu’il veut comme il veut et quand il veut. Et nous avons besoin d’apprendre à accepter cette vérité. Apprendre cela passe forcément par des moments d’attente, de frustration, d’incompréhension dans nos vies pendant lesquels nous savons l’impression que Dieu ne prend pas en considération nos attentes, nos besoins, nos désirs. Pourtant il est bien là, il veille, il s’occupe de nos vies. Il a un plan et il veille sur sa parole pour l’accomplir et nous n’avons pas à chercher à l’aider dans cet accomplissement, bien au contraire. Mais plutôt nous attendre à lui, croire en lui et le laisser agir en son temps selon sa volonté. 

Si nous avons reçu une parole de la part de Dieu attendons-nous à lui jusqu’à l’accomplissement de sa parole et si nous n’avons pas reçu de parole de la part de Dieu, attendons-nous également à lui car il connaît nos coeurs, nos besoins, nos désirs, nos cris, nos pleurs. Dieu est souverain, il connaît toutes choses, il voit toutes choses et il agit comme il le veut selon sa volonté.

« Dieu est souverain, il connaît toutes choses, il voit toutes choses et il agit comme il le veut selon sa volonté. »

Voilà le premier point que nous voulons mettre en évidence. Face à la stérilité, nous avons besoin d’accepter la souveraineté de Dieu. Accepter la souveraineté de Dieu c’est apprendre à se reposer en lui sachant qu’il fait ce qu’il veut, comme il veut et quand il veut. Et rien n’y changera. Nous ne sommes pas abandonnés de Dieu ; il veille sur nos vies et son amour ne change pas. Dans la difficulté il n’est pas toujours aisé de vivre avec cette assurance, mais croyons-le car sa parole nous fait la promesse de sa fidélité. Voilà la grande leçon que nous apprennent Abraham et Sara à travers leur épreuve de stérilité. 


2- Continuons maintenant avec Isaac et Rebecca. 
Genèse 25.21 : « Isaac implora l’Éternel pour sa femme, car elle était stérile, et l’Éternel l’exauça: Rebecca, sa femme, devint enceinte ». 

Nous voyons là une situation totalement différente de ce que nous venons de regarder. Et vous pourriez me dire : « tu vois bien qu’il y a d’autres solutions et que les choses peuvent changer avec l’intercession ». Je vous répondrai que « oui c’est vrai » ; à condition que cela soit dans la volonté de Dieu. Abraham connaissait l’intercession, il connaissait le combat. Nous le voyons à différents endroits de la parole. Par exemple dans l’histoire de Sodome et Gomorrhe quand l’Eternel va lui apparaître et qu’il va lui révéler sa volonté de détruire la ville. Dieu va révéler son plan à Abraham sachant très bien qu’il allait intercéder auprès de lui (vous voyez cette histoire en Genèse 18). Donc oui Dieu est prêt à changer ses plans, mais à condition qu’il le veuille bien. C’est lui le maître, c’est lui le souverain. Mais effectivement l’intercession est parfois une solution comme cela a été le cas pour Isaac et Rebecca. Et c’est quelque chose d’extraordinaire quand Dieu répond à notre prière. Nous touchons du doigt que Dieu intervient dans nos vies et que nous pouvons interagir avec lui. L’intercession est un échange avec Dieu comme Abraham a échangé avec Dieu dans cette histoire de Sodome et Gomorrhe. D’ailleurs dans cette intercession nous voyons que c’était toujours Dieu qui était à l’œuvre, qui dirigeait ce temps de prière. Abraham y répondait, mais c’est Dieu qui dirigeait. C’est quelque chose de beau lorsque Dieu prend la direction d’un temps de jeûne ou d’intercession. Nous savons que nous allons entrer dans quelque chose qui va produire du fruit selon sa volonté. Parce qu’il est maître et souverain, parce qu’il domine au-dessus de toutes choses. 

L’intercession est parfois une solution et cet exemple nous le montre. Mais dans d’autres cas Isaac a dû agir autrement. Sa vie n’a pas été qu’une vie d’intercession pour voir Dieu répondre à ses besoins. Si nous prenons l’exemple de sa rencontre avec sa femme Rebecca, la solution n’était pas l’intercession, mais le repos en Dieu. 
Genèse 24.63 à 67 : « Un soir qu’Isaac était sorti pour méditer dans les champs, il leva les yeux, et regarda; et voici, des chameaux arrivaient. Rebecca leva aussi les yeux, vit Isaac, et descendit de son chameau. Elle dit au serviteur: Qui est cet homme, qui vient dans les champs à notre rencontre? Et le serviteur répondit: C’est mon seigneur. Alors elle prit son voile, et se couvrit. Le serviteur raconta à Isaac toutes les choses qu’il avait faites. Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère; il prit Rebecca, qui devint sa femme, et il l’aima. Ainsi fut consolé Isaac, après avoir perdu sa mère ». 
Isaac avait une souffrance dans sa vie, il avait besoin d’être consolé ; il avait besoin de rencontrer une épouse. Comment Dieu va-t-il répondre à ce besoin ? Par l’intercession ? Non, mais Isaac était dans les champs, il m’éditait, il cherchait Dieu. Il cherchait la force et la consolation auprès de Dieu, il lui présentait sa plainte, sa souffrance et il désirait apprendre de lui. Isaac se confiait de tout son cœur à Dieu en cherchant à être enseigné par lui.

Je dirais que ces deux situations que nous voyons avec Isaac sont proches, mais dans l’une il va davantage nous guider dans une action avec lui et dans l’autre nous sommes davantage dans le partage de notre attente, de notre souffrance ; nous nous déchargeons sur lui et apprenons de lui. Les deux sont de bonnes attitudes et Isaac nous apprend à nous confier en Dieu et à nous laisser guider par lui d’une manière ou d’une autre. Il n’y a pas de solution stéréotypée avec Dieu ; dans cette communion nous apprenons à rester près de lui, à son écoute et à le laisser prendre la direction de toutes choses comme il le veut. Abraham et Sara avaient reçu une promesse de la part de Dieu à laquelle s’attacher. Mais nous ne voyons pas cela avec Isaac ni pour son mariage avec Rebecca, ni pour le fait que Rebecca devienne enceinte. Et j’en reviens à ce que nous disions précédemment, si vous avez reçu une parole de la part de Dieu persévérez jusqu’à l’accomplissement de la parole et si vous n’avez pas reçu de parole, confiez-vous en Dieu car nous sommes en communion avec lui et il n’est pas étranger à nos vies. 

« La fructification n’est pas uniquement obtenir le résultat de l’attente, mais porter du fruit dans l’attente. »

L’action de Dieu dans nos vies, d’une manière ou d’une autre, et notre accord dans cette action, voilà le deuxième point que nous souhaitons mettre en évidence face à une situation de stérilité ou d’apparente stérilité dans nos vies. Ce que l’homme appelle stérilité n’est pas forcément stérilité pour Dieu et cela aussi est quelque chose à comprendre. La fructification n’est pas uniquement obtenir le résultat de l’attente, mais porter du fruit dans l’attente. Et parfois cela demande encore plus de fruit.

Jean 15.1,2 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit ». 


3- Voyons maintenant notre troisième point avec l’exemple de Jacob et Rachel. 
Genèse 30.22,23 : « Dieu se souvint de Rachel, il l’exauça, et il la rendit féconde. Elle devint enceinte, et enfanta un fils, et elle dit: Dieu a enlevé mon opprobre ». 

Jacob avait deux femmes, Léa et Rachel. Entre Jacob et ses deux femmes c’est une histoire compliquée dès le départ qui va le rester tout au long de leur vie commune. Nous n’allons pas prendre le temps de détailler cela, mais ce que nous voulons dire est que Dieu voyant que Jacob aimait davantage Rachel que Léa va accorder à Léa de tomber enceinte alors que Rachel n’arrivait pas à avoir d’enfant. Genèse 29.31 : « L’Éternel vit que Léa n’était pas aimée; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile ». Donner des enfants à Léa était une manière pour Dieu de la consoler face au mépris qu’elle vivait de ne pas être aimée par son mari. Et en effet ça devait être très dur pour elle. Inversement ne pas donner d’enfant à son mari était à cette époque et dans cette culture quelque chose de terrible pour une femme. Rachel parle de honte, de mépris, d’opprobre et cela devait également être très difficile pour elle. Léa était rabaissée par son mari et Dieu va l’élever ; Rachel était élevée par son mari et peut-être qu’elle concevait du mépris vis à vis de Léa car elles étaient en compétition. Alors Dieu va prendre du temps avec Rachel, avant de la rendre féconde, pour rééquilibrer certaines choses vis à vis de Léa. 

Dans cette histoire, dès le départ, personne n’a fait ce qu’il fallait : Jacob n’a pas fait ce qu’il fallait, Léa n’a pas fait ce qu’il fallait, Rachel n’a pas fait ce qu’il fallait et Laban leur père n’a pas fait ce qu’il fallait non plus ! Et quand l’homme ne fait pas ce qu’il faut, Dieu est obligé d’agir pour rétablir les choses. Cela ne voulait pas dire que Léa était davantage aimée par Dieu que Rachel, mais que l’injustice des hommes oblige Dieu à agir d’une certaine manière. Lorsque les hommes agissent par intérêt personnel, lorsqu’ils agissent en dehors de l’amour, Dieu est obligé d’intervenir. Il y a un Dieu qui fait justice et c’est vrai dans ce monde comme c’est vrai premièrement dans la vie des croyants, dans la vie des enfants de Dieu. Nous ne comprenons pas toujours comment Dieu dirige ce monde, nous ne comprenons pas non plus toujours ce qu’il nous arrive et comment Dieu gère les affaires de nos vies. Mais nous pouvons croire qu’il est un juste juge, qu’il a ses plans, ses voies et que nous avons besoin d’apprendre à le connaître et à lui faire confiance. 4 fois la parole nous dit que Dieu est un juste juge ; et même si nous ne comprenons pas tout, même si nous vivons des injustices, nous avons besoin d’apprendre à croire qu’il agit en connaissance de cause, avec bonté et fidélité dans nos vies. Sa manière d’agir n’est peut-être pas comme nous l’aurions pensé et espéré, mais Dieu est un juste juge dont nous ne pouvons pas remettre en question l’intégrité. Psaumes 94.12 à 15 : « Heureux l’homme que tu châties, ô Éternel ! Et que tu instruis par ta loi, Pour le calmer aux jours du malheur, Jusqu’à ce que la fosse soit creusée pour le méchant ! Car l’Éternel ne délaisse pas son peuple, Il n’abandonne pas son héritage; Car le jugement sera conforme à la justice, Et tous ceux dont le coeur est droit l’approuveront ». Le psalmiste parle ici d’un temps compliqué pour sa vie. Dieu laisse les méchants agir et lui-même est soumis à leurs mauvaises actions. Mais il se rappelle que Dieu est un juste juge et que cela n’est que temporaire et que s’il est éprouvé cela n’est que pour un temps, le temps que Dieu fasse justice. 

Ce troisième point nous parle de temps de souffrance à travers lesquels nous pouvons passer, des temps pouvant être, il est vrai, très difficiles. Christ « a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes et (qui), après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel » (Hébreux 5.8,9). Dieu ne nous épargne pas de temps difficiles, mais dans ces moments il souhaite nous soutenir et nous permettre de trouver secours auprès de lui. Dans ces temps, sommes-nous prêts à accepter de nous appuyer sur lui avec confiance ; même s’il permet, comme dans le cas du psalmiste, que des gens à nos yeux plus mauvais que nous agissent temporairement sur nos vies ?

« Dans les temps difficiles dont Dieu ne nous épargnera pas toujours, sommes-nous prêts à accepter de nous appuyer sur lui avec confiance ? »

Nous n’avons pas réponse à tout ce qu’il nous arrive et nous n’avons certainement pas forcément à chercher une réponse. Tout ce que nous pouvons dire, dans cette histoire précise, est que Dieu était juge entre Jacob, Léa et Rachel. Chacun avait ses défauts, chacun a fait ses erreurs et Dieu était le seul à pouvoir juger justement la situation. En son temps Dieu va rendre Rachel féconde, mais entre temps il va y avoir tout un apprentissage de vie avec, il est vrai, des souffrances. Mais nous savons, et la Bible nous le révèle, que les souffrances sont inévitables dans ce monde et que le Seigneur, n’en empêchant pas certaines, les utilisera pour nous enseigner et accomplir l’œuvre qu’il désire mener à bien dans la vie de chacun d’entre nous selon sa volonté (Romains 8.28). Dans les temps de souffrance acceptons que Dieu est un juste juge qui désire nous amener encore plus loin avec lui dans cet apprentissage de vie. Ce troisième point nous parle de la justice de Dieu. Dans son amour et à travers sa justice, Dieu désire nous rendre féconds ; et cette justice n’est pas à comprendre et à limiter ici-bas mais à apprendre à regarder avec la foi en un Dieu éternel qui nous dépasse et dont l’œuvre s’étend à toute chaire dans une perpective qui n’est pas arrêtée à cette vie.

Nous avons donc vu brièvement trois domaines que nous avons besoin d’apprendre à accepter et à abandonner au Seigneur : sa souveraineté, sa manière d’agir et sa justice. A travers ces trois domaines il désire nous emmener plus loin et faire grandir le fruit qu’il a déposé dans nos vies. Que son nom soit loué !

Ephésiens 3.20,21 : « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! »