Dans un de ses livres, un écrivain athée dit qu’il est « choqué entre son insignifiance et la vastitude du monde ». C’est vertigineux en effet !
Il y a en Christ plus qu’une certitude – qui déjà est bien davantage qu’une espérance, cette dernière étant également bien plus qu’une vague pensée – à savoir une « ancre solide » de l’âme venue s’imposer et déloger cette insignifiance, ce sentiment d’inexistence, de vide et d’abandon pour nous confier, nous révéler que nous lui appartenons. Pour ceux qui « sont à lui », s’ils plongent leurs regards au fond d’eux-mêmes, de leur âme, ils y voient la marque de cette appartenance. Elle s’exprime par un sentiment profond d’union venant envelopper et remplir jusqu’à tout leur cœur.
Cela ne signifie qu’il ne peut y avoir des luttes et des combats, des moments de creux et de vides sur le chemin de la vie traversé. Mais cette « plus que certitude » est là, ce vécu est bien là, bien ancré. Il nous permet de parcourir notre sentier avec ses hauts et ses bas, ses monts et ses vallées d’une perspective d’où, quoi qu’il arrive et quoi que nous fassions, nous nous savons déjà assis sur cette montagne jalousement enviée dont les fondements sont éternels et qui ne pourra jamais être ébranlée. Venais-je à perdre de vue cette montagne dont la cime fait plus que toucher les cieux puisque les cieux eux-mêmes en sont l’assise, elle n’en demeure pas moi une réalité.
En Christ la vie d’ici-bas, celle qui est passagère, a déjà laissé place à la Vérité. Vie éternelle.
Et ça aussi c’est vertigineux !
« Montagnes de Dieu, montagnes de Basan, Montagnes aux cimes nombreuses, montagnes de Basan, Pourquoi, montagnes aux cimes nombreuses, avez-vous de l’envie Contre la montagne que Dieu a voulue pour résidence? L’Éternel n’en fera pas moins sa demeure à perpétuité ». (Psaumes 68.15,16)